Un Nocher soldat (PV Elena)

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- L’onde est calme, c’est assez… rare.

Bâton en main, Ermis monta à bord de sa barque. Il prit appui lourdement sur sa perche et poussa de toutes ses forces afin de laisser son embarcation prendre le large. Sa remarque, lancée bien plus pour lui-même que pour quelqu’un, marquait sa réelle stupéfaction. Depuis le début de la guerre et même encore maintenant, il n’avait jamais trouvé la rivière des âmes aussi calme et aussi tranquille. Mais il savait parfaitement que ce n’était qu’un calme apparent. Un calme bien mensonger. Car il lui suffisait de lever le nez du courant pour regarder la rive pour voir la folie qui faisait de ce paisible matin, un songe bien lointain. La rive débordait d’âme en peine, qui ne demandait qu’à trouver le repos. Soldats, victimes ou simples vies qui avaient suivit leur cours… Toutes sont là, hurlantes, pleurantes, intenables, s’approchant encore et toujours de cette rive qu’ils ne peuvent traverser au risque de voit leur âme être consumé et détruite. Pour disparaître à jamais sans connaître l’ombre du repos. Ermis les regarde avec pitié. Oui. De la pitié pour ces âmes condamnées à errer sur les berges de leur royaume sans l’atteindre pour sans doute trop longtemps. Condamnées aussi à souffrir encore et toujours, sans se défaire de sensation qui ne leur appartient d’ores et déjà plus.

* Quel bien triste tableau… ces berges que j’ai connue vides et paisible sont devenues bien chaotiques. Il n’y a plus une plage où je puisse amarrer sans qu’une foule d’inconnu, masse sombre d’un groupe d’obscures quidams, ne m’agressent, essayant de forcer le passage. Mon travail qui consistait à guider ces âmes vers leur fin ultime s’est transformé en gardien des berges… Repoussé ces fous qui ne demandent que le salut alors que d’autres sont obligés d’errer pendant 100 ans encore avant que je ne puisse venir les chercher. Quelle hérésie… *

Ermis ferma les yeux et se concentra sur sa navigation. Sa barque n’avait ni reflet ni consistance et pourtant elle fendait silencieusement le courant bien calme de la rivière des âmes. Derrière lui, au bout de l’embarcation, sa loupiote émettait une lumière pâle, voire blafarde, renforçant les traits déjà trop pâle de son teint. Aujourd’hui était un jour spécial. Très. Sans doute que la rivière le savait. Il aimait cette rivière si importante de son pays. Car elle n’était pas qu’un simple courant de vie amassant des années d’existence. Non. Elle avait aussi sa conscience et sa volonté. C’était pour cela que personne ne pouvait la traverser sans un Nocher ou bien la Grande Dame en personne. Il fallait savoir s’attirer les bonnes grâces de cette rivière pour pouvoir voguer dessus sans crainte son humeur. Enfin, il n’était pas là pour penser à tout ceci.

Aujourd’hui, était un jour étrange. Car aujourd’hui Ermis allait voir la Grande Faucheuse. Il avait quelque chose à lui demander. Pour un Nocher, demander audience à la Reine elle-même était assez inattendu. A moins qu’il ait une information capitale à lui communiquer, les Nochers étaient rarement amenés à la voir ou lui parler. Sauf si elle était sur les berges, la bienséance et la politesse voulaient qu’on la salut respectueusement. Ermis était très loyale envers la Reine et la respectait autant que les précédentes. Cependant, il craignait que sa demande ne soit mal vue. Malvenue aussi. En ces temps difficiles, les Nochers avaient beaucoup de travail. Tout comme le Purgatoire. Et c’était peu dire. La guerre avait déjà frappé à leur porte et Ermis ne pouvait rien y faire si ce n’est travaillé encore plus. Il ne redoutait pas le travail. Il ne craignait pas le labeur. Mais…

L’armée de la Reine était les Faucheurs d’âme, qui allaient et venaient, selon leurs tâches. Lui, pauvre Nocher, bien moins disposer au combat, pouvait-il prétendre rejoindre un combat qui était au dessus de ses moyens ? Il ne le savait pas. C’est lentement mais sûrement qu’il atteignit le Kiosque qui bordait la Rivière. Il resta sur l’eau, espérant y trouver la Reine. Il pensait que c’était impoli de la faire venir ici-même mais il était malaisé à voyager sur le sol. Sa Grandeur apparue alors. Naturellement et ne voulant lui faire affront, le Nocher s’inclina bassement sur son embarcation qui ne bougea pas. Tête basse, il retira son voile qui le couvrait. Il n’avait en rien quoi que ce soit à cacher à la Grande Dame.

- Grande Faucheuse. Je vous prie de pardonner mon insolence à vous faire venir ici en ces temps de crise, mais une seule chose motive cette demande. Accorderiez-vous au Nocher Ermis, une audience ?

Reine des Limbes (la Mort) Messages : 95 Date d'inscription : 18/04/2009

Elena s’était levée avec beaucoup de calme ce matin, elle avait comme toujours beaucoup de travail. Les limbes sont vastes et pleine de surprise. Elle devait s’occuper d’énormément de choses afin de maintenir la paix dans son royaume, sans parler qu’elle devait continuellement guider les âmes qui arrivaient pour trouver un nouveau chemin. D’ailleurs son devoir la conduisait à la rivière des âmes pour voir un Nocher du nom de Ermis.

La belle jeune femme longea la rivière avec une certaine peine, elle voyait les âmes qui attendaient de pouvoir traverser. Malgré tous ses efforts il restait encore énormément de tristesse, de douleur dans ce monde. La mort faisait son possible pour les soulager mais elle ne pouvait pas s’occuper de tout en même temps. Cependant elle se jura de nouveau de faire son maximum pour préserver son royaume et soulager un maximum d’âme et le plus rapidement qu’elle le puisse.

La reine des Limbes était vêtue de façon assez élégante avec une tenue composée principalement de voile, ce qui rendait Elena vraiment très belle. Elle avançait avec beaucoup de calme. Une fois arrivée à destination elle sourit en voyant Ermis. Ce dernier s’inclina devant elle avec respect. La demoiselle lui sourit avant d’émettre quelques paroles de sa bouche.

« Relève toi Nocher Ermis, je suis toute à ton écoute. La preuve je suis ici, bien évidemment je t’accorde une audience. Je suis à l’écoute de tous mes sujets. »

Elle avait prononcé cela avec beaucoup de douceur. Certes il était rare qu’elle se déplace. Généralement c’était les gens qui venaient à elle mais elle pouvait comprendre la situation. Et se n’était pas le fait de sortir qui allait la déranger au contraire. D’ailleurs pour une fois elle était seule, personne ne l’accompagnait pas même Hikaru. D’habitude le faucheur d’âme suivait Elena partout. Mais la dragonne avait besoin d’un peu de tranquillité puis elle savait qu’elle ne craignait rien.

« Ne t’en fais pas ça ne me pose pas de problème de mettre déplacé. Il fallait que je vienne ici de toute façon. Maintenant je t’écoute Ermis, que veux-tu me demander ? »

La mort parlait avec énormément de délicatesse et de tendresse, sa présence était comme apaisante. Il était difficile de croire que sa vie était menacée par un conflit qui ne concernait même pas son royaume. Elena savait parfaitement qu’on allait chercher à se débarrasser d’elle pourtant elle continuer à être le plus naturel possible, comme si de rien n’était. Pourtant elle était soucieuse et aussi prudente, mais ça ne serait pas ça qui allait l’empêcher de quitter le palais. Elle continuerait à mener sa tâche avec ardeur.

Aujourd’hui elle était là, près de la rivière des âmes, pour écouter Ermis. Un nocher qui était à son service depuis un certain temps maintenant.

Invité

La Grande Faucheuse en personne daignait écouter le sujet qu’il était. Le Nocher culpabilisait de la faire déplacer pour si peu mais sa demande était justifiée. Le royaume des Limbes était secoué par une grande crise. Sa fonction même de Nocher était altérée depuis le début de ce conflit. Il s’en navrait d’autant plus qu’il savait que cela risquait d’être difficile pour la Reine elle-même. Rien que ce déplacement était sans doute dangereux pour elle. Aussi, Ermis ne se permis pas de douter plus longtemps. Il approuva d’un signe de tête avant de se redresser. Il écarta ses longs cheveux de devant son visage afin qu’elle voit son visage. Mais il leva aussi vers elle ses prunelles claires.

Combien leur Reine était sublime et douce. Et combien Ermis l’aimait comme n’importe lequel de ses sujets vivants ici. Aussi, il ne voulait pas qu’elle souffre plus longtemps de la crise qui frappait son royaume. Il devait agir. Même si c’était peu dans ce conflit qui les dépassaient. Car pour cette femme qui était sa Reine, l’unique et la première femme qu’il oserait aimer dans sa condition, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la protéger, l’aider et la soutenir. Il était homme, et même Nocher, il avait encore assez de sentiment pour que sa fidélité et sa loyauté envers elle ne flanche pas.

Sa détermination se raffermit en voyant ce sourire. Combien d’efforts faisait-elle pour ne pas céder à la pression qui incombait ses royales épaules ? Pour Ermis elle rayonnait de courage, de force mais aussi d’espoir. Qu’était-ce l’espoir pour eux ? Il ne le savait pas bien, mais si la Grande Dame pouvait être la Salvatrice, alors Ermis lui donnerait sa vie et sa condition sans l’ombre d’un doute, d’un regret ou même d’un remord. Il avait dédié sa vie à cette personne et continuerait dans doute des siècles encore. Et si elle devait s’en aller, remplacer par quelqu’un d’autre, au nom d’Elena même, il assisterait sa descendance et ses successeurs.

- Je vais faire court, Grande Faucheuse.

Il ne pouvait abuser de son temps. Il ne pouvait que la suivre, silencieusement, accomplissant les tâches qui sont les siennes dans le monde qu’elle régit. Il baissa les yeux, se rendant compte qu’il la dévisageait depuis sans doute trop longtemps. Il soupira, faiblement, songeant qu’il n’aurait pas dû faire ça : la regarder. Car il trouverait n’importe quel prétexte pour la regarder à nouveau. Elle le troublait et il ne se volait pas la face à ce sujet. Néanmoins, tout était platonique. Juste sentimentale sans doute. Il posa sa main sur sa poitrine alors qu’il énonça d’une voix calme :

- Je viens vous demander quelque chose de spéciale. Une demande bien impertinente sans doute, venant d’un Nocher. Mais je souhaiterais quitter mon poste de Gardiens des Berges afin de joindre mes forces dans votre armée. Je vous prie de bien vouloir considérer ma demande sérieusement.

En effet. Les Nochers n’étaient pas faits pour le combat. Leur place n’était sur le champ de bataille, bien au contraire. Mais Ermis ne supportait plus de voir toutes ces âmes qui ne pouvaient trouver le repos qu’il leur revenait de droit. Des quidams, sans sépultures, condamnés à errer pour 100 ans avant qu’il ne vienne les chercher. Cela l’insupportait grandement. Mais il ne pouvait que s’y résoudre. Alors autant qu’il serve réellement à quelque chose, sous le commandement de sa Reine.

- J’attends votre verdict sur ma demande, ma Reine. Je comprendrais que mon comportement mérite châtiment. Et je l’accepte.

Car il ferait tout pour elle.

[-hj-Pardonnez mon retard. Il est profondément lié aux vacances. Je m'en excuses platement -hj-]

Reine des Limbes (la Mort) Messages : 95 Date d'inscription : 18/04/2009

Elena regarda le Nocher avec calme, lui aussi voulait se battre. Pourquoi tous le monde voulait se battre alors qu'elle cherchait à faire un royaume neutre. Cependant elle se doutait que c'était pour défendre le royaume et elle ne pouvait pas nier que cette attention était toute à son honneur quelque part. Elena soupira et s'approcha du petit et prit délicatement sa main. La mort était douce dans ces gestes.

"Ecoute je ne vais pas te punir pour une tel demande. tu as parfaitement le droit de me demande un tel chose. je ne vais pas te manger après tous n'est pas peur."

Elena sourit et finit par caresser doucement la tête du Nocher. Elle n'avait pas vraiment de voir cet être se battre.

"Je ne suis pas pour la guerre tu dois le savoir, mais si c'est ton choix je ne peux t'empêcher de faire ce que tu désires. Cependant j'impose une condition: Tu devras déjà passer un mois d'essai parmis ma garde avant d'être officiel intégré. Je veux déjà que tu vois dans quoi tu te lances. Puis cela te laissera du temps supplémentaire pour réfléchir à ta décision. Si tu acceptes tu prendres tes fonctions à partir de demain. Mais rien ne t'empêchera de reprendre ta fonction de Nocher à tous moment. Cela sera loin d'être facile."

Elena espérait sincérement qu'il prendrait conscience de ce qu'il demandait. Elle aurait été triste de le voir mourir au combat, quoi qu'il survivrait peut être plus longtemps qu'elle. LEur de la mort n'allait pas tarder à sonner et elle savait que Ermis vivrai plus longtemps qu'elle. C'était bizarre de ce dire cela. Mais Elena n'avait confier à personne l'heure de sa mort, seul les faucheurs d'âmes comme Hikaru était au courant de cela mais il ne disait rien. C'était suffisemment pénible comme ça de connaître l'heure de sa mort il était inutile d'en rajouter.

"je ne voudrais pas que tu regrettes ta décision c'est tout...Je veux que tu sois sûr de toi. Car même mort on peut mourir une seconde fois"

La mort savait très bien que Saran allait passer à l'attaque en plus, se moquant de la neutralité des limbes. Elle serait prête à le recevoir bien sûr même si cela allait coûter cher à la dragonne.

Invité

[-hj- sans vouloir vous offensez, ma Dame, j’ai peiné à comprendre l’intégralité de votre RP. Sans doute la hâte ? –hj-]

- Je comprends bien, ma Reine, vos décisions et je m’y plie sans gêne.

La guerre, hein ? Le Nocher n’était pas sans savoir que sa Reine était déterminée à rester neutre dans ce conflit qui ne les regardait pas. Mais la guerre était là, toute proche. Faisant chuter jours après jour plus de mort que de raison ! Et elle battait, sourdement, comme un chant funèbre, derrière les portes hermétiquement closes de leur royaume. Ermis n’était pas aveugle et sans doute aurait-il mieux souhaité l’être. Quand il voyait l’hérésie et la folie qui secouaient leur monde. Malheureusement, il y voyait clair et il ne pouvait ni ne pourrait se voiler la face un jour de plus. D’où cette nécessité au moins à prendre les armes alors que ce n’était pas son domaine. De Nocher, il deviendra Gardiens des Berges. La première marche de ce pays. Qui ne devait absolument pas tomber.

Combattre ? Il ne s’était jamais battu. De force, il n’avait que sa connaissance de son métier. Et il n’y aurait qu’elle pour le sauver d’une possible perdition. Immortel, il n’était pas. Eternel non plus. Malgré tout ce temps passé à servir la Mort, il savait qu’un jour, il disparaîtrait. Il n’était pas effrayé à cette idée. Lui qui ne se voyait ni mort ni vivant. Juste un outil. Un rouage dans la grande Horloge de l’Existence. Fait pour être utilisé que de sa main. Il ne voulait pas briser le vœu de cette dernière, à garder au moins un pays en paix. Mais il se refusait à risquer la vie de la Grande Dame ce même vœu. Mourir était une chose normale. Elle s’inscrivait dans le cycle de la vie, dans le déroulement et l’écoulement même des choses. Alors s’il mourrait au combat. S’il mourrait pour son salut, il n’éprouverait aucun remord. Parce que…

- Je ne compte pas mourir une seconde fois, ma Reine. Je ne peux laisser les berges de notre royaume sans surveillance.

Il ne pouvait pas la laisser seule. Sa seule loyauté faisait toute sa détermination. Dame Elena était tout pour lui. Son existence n’avait de sens que par elle et ses prédécesseurs. Il n’était pas difficile de comprendre la loyauté qui poussait au sacrifice pour l’être aimé. Mais il était sans doute plus difficile à supporter. La caresse de Dame Elena sur sa tête lui procura un étrange sentiment. Lui qui n’éprouvait rien, ressentait beaucoup en présence de celle qui était sa Reine. Sans doute parce qu’il l’aimait sincèrement. Pas ces amours triviales et mortels. Non. Un amour beaucoup plus simple, beaucoup plus pur. L’amour d’un natif pour son pays et celle qui le gouverne. Ce qu’on appelait chez les Hommes : racines. Origines même parfois, mais Ermis trouvait cela trop générique.

Toutes les races du monde avaient la même origine, bien malgré toutes les diversités présentes en ce monde, au-delà et ailleurs. Le Nocher battit des cils, toujours aussi neutre malgré cette petite flamme de chaleur dans sa poitrine froide et neutre.

- Toute existence est une question de choix, ma Reine. Qu’ils soient bons ou mauvais. Nous n’exploitons qu’un des futurs possibles sur tous ceux qui s’ouvrent à nous. C’est pour cela que nous avons qu’une seule vie. Et pour ne pas regretter la mienne, je préfère vous servir en étant utile que de rester passif. Si je dois mourir une seconde fois, je veux que ce soit en vous aidant. Mais de préférence, je ne veux pas me laisser tuer si facilement.

* Mon seul et unique vœu est de vous servir quoi qu’il advienne. Comme Nocher, comme l’a toujours été ma place. Ou comme soldat. Si ma prétention de pouvoir freiner une conquête de notre royaume semble insensé… elle est néanmoins la meilleure chose que je puisse faire. *

Reine des Limbes (la Mort) Messages : 95 Date d'inscription : 18/04/2009

Elena sourit en fermant les yeux, ce nocher semblait bel et bien décidé à faire ce choix. Il voulait combattre et Elena l’acceptait complètement. Elle voyait maintenant en lui toute sa détermination à vouloir protéger les siens. Très bien il en sera donc ainsi, il avait pris sa décision. La mort vint le prendre alors délicatement dans ses bras le serrant doucement avec amour. Pour elle les habitants des limbes étaient un peu comme ses enfants et encore plus les personnes à son service comme les nochers, et Ermis en faisait bien parti.

« Très bien tu es autorisé à combattre mais je te le demande, soit prudent d’accord. Je ne voudrait pas te perdre »

Elena se sentait un peu comme une mère pour son peuple et c’était pour ça qu’elle voulait protéger. Mais ce dernier avait fait son choix et elle le respectait. Elle desserra son étreinte et recula de trois pas en faisant un tendre sourire à Ermis. Puis elle commença à partir avec énormément de grâce.

« Tu devras passer me voir pour rendre tous cela officiel. Hikaru te guidera dans un premier temps tout comme il pourra t’entraîner. N’hésite pas à lui demander conseil. »

La mort avait dit cela d’une voix extrêmement douce alors qu’elle quittait les lieux toujours avec autant de grâce. Elle allait retourner dans son palais afin de reprendre ses occupations. Après tout, elle allait bientôt mourir autant en profiter un peu. Sans compter que si son absence avait été remarquée beaucoup de monde devait déjà s’inquiéter et peut être même paniquer. Cette pensée la fit sourire

*Ermis soit prudent, les temps son dure et les enfers vont nous attaquer. Je t’en prie soit assez fort pour lutter et rester en vie*

Puis Elena rentra avec cette pensée dans le coeur

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