Il était du devoir d'une souveraine de s'assurer que chaque partie de son domaine n'était pas menacée.Sakaïra était une femme étrange:sa froideur effrayait mais sa douceur,à la fois impalpable et invisible aux yeux d'hommes pris de luxre,la rendait admirable.Elle était le Paradoxe en personne.Un visage fermé,fin,joliment cadré,un corps léger,une silouhette gracieuse,mais,on y percevait aussi facilement,une démarche masculine,un pas de soldat,un regard d'acier typique des commandants.
Nous n'étions pas sur un navire,nous étions dans un univers,dans un concept qu'on a matérialisé.Le Paradis,tel était son domaine.Un royaume vaste,lumineux,où l'on pouvait respirer librement.
Les habitants n'y faisaient pas ce qu'ils souhaitaient.Non,il y avait un règlement,une sorte de gouvernement qui se devait de régir sur ce peuple de lumire avant que les ténèbres viennent dévorer leur coeur fragile.La reine du Paradis ne dormait presque jamais...C'était une femme de terrain,de combat,éduqué comme un homme,un courage et une loyauté digne de son père mais la beauté de sa mère..Elle ne se laissait attendrir par rien,même pas un arc-en-ciel ou un chant d'oiseau.Elle marchait la tête droite,la tournant de temps à autre pour vérifier qu'il n'y ait pas un intrus dans les parages.
Aujourd'hui était un jour où même le soleil hésitait à pointer son nez hors des nuages.Contrairement à ce que l'on pourrait penser,le paradis était très loin des nuages,les gens n'y flottaient pas et Séraphin n'existait pas!Cupidon et Saint Pierre non plus d'ailleurs.Le paradis était une terre,une terre fait pour la liberté des gens.Pour que cette liberté ne grandisse pas trop vite,elle ne changea pas d'il y a des siècles.Pour résumé:c'était en pleine nature.Des forêts verdoyantes,des cours d'eau à perte de vue.Des villages d'artisants,des écoles d'armes,les armes rudimentaires,de toute manière,la techno;ogie n'existe pas!A quoi bon?La magie remplissait très bien ce vide!
Les enfants avaient des particularités:les filles avait un colier d'or autour du cou,dès leur naissance,tandis que les garçons en avaient un d'argent.
Sakaïra était une féministe,malgré ses traits masculins et elle apportait une plus grande importance aux femmes qu'aux hommes.Elle le faisait car seule la femme donnait la vie.Toute la magie du monde ne serait changer cette vérité.
Au paradis,des embrouilles existait,cat l'amour parfait et commun ne pouvait être de mise chez tout le monde:il était impossible d'aimer tout le monde,car,malgré les rédemptions,nous ne sommes en capacité d'aimer chaque être pour ce qu'il est réellement.Comme qui dirait,soit le feeling passait,soit pas...Il en était de même au paradis.Les anges,personnes importantes dans la hiérarchie aveint des apparences humaines.Tantôt ailé,tantôt pas,tout dépendait de leur mission.
Le soleil éclairait ,malgré sa timidité matinale,la route de la reine,sur son destrier noir.Oui,il n'était pas question sur elle de monter sur un cheval blanc!Le blanc n'était pas une couleur à ses yeux et le noir avait un effet assez paercutant avec la paleur de sa peau.Un garde lui avait appris qu'un intruc avait été repéré dans les montagnes,aux alentours des limites.La reine s'y rendit aussitôt,au galop,parcourant des sentiers sauvages,verdoyant ou coloré.Ses cheveux lâchés,volaient au vent,comme une envolée essayant de se libérer des châines la retenant au sol.
Sakaïra arriva rapidement devant les montagnes.Elle laissa son cheval en liberté,sachant qu'au moindre sifflement,il viendrait.Elle ne l'attacha pas,non,elle continua sa route.La souveraine,malgré son immortalité,ressentait le froid.Le paradis avait été la création de ses prédécesseurs.Et avant qu'ils ne deviennent immortels,ce n'étaient que de simples humains,ressentant le changement de température.Et la capacité du toucher,donc la sensibilté,s'était propagé de génération en génération.En fait,le fait de dire "immortel" est un mot fort poussé.Chaque être,aussi divin soit-il,a toujours une faiblesse mais la vieillesse est ralentie car nous ne sommes plus sur la planète Terre mais sur une autre dimension,concrète,appelé Paradis.L'évolution n'est pas la même et aux yeux des humains,dont les stéréotypes sont aussi macabres les uns que les autres,au Paradis se trouvent les gentils et aux Enfers,les méchants.Et les Lymbres,on oublie,c'est trop compliqué!Et bien,l'Homme avait tort,le paradis contenait aussi une prison,car l'instinct humain restait inchangé,même au paradis!
Enfin bref,revenons à nos petits moutons...Les nuages étaient bas,ce qui inquiéta la teine.Le fait de les avoir aussi bas cachait le col des montagnes les plus vieilles.Et une offensives,dans pareilles conditions,pour l'ennemie,c'était du tout bon.Elle serra la mâchoire et contnua,retrouvant rapidement les traces d'un étranger.Elle banda son arc et avança,tel un homme,en 2009,,aurait pointé son flingue devant lui.
Saki était prudent,silencieuse,souple.Il étaita sur le pic.Elle le savait,car vu la silouhette,ce ne pouvait être une femme.Il était plutôt grand,large d'épaules,les cheveux longs apparemment.Elle pensait y deviner quelques mèches de cheveux au vent.Elle s'approcha,calmement.L'homme ne semblait pas bouger.Etrange,il aurait du remarquer sa présence,elle n'avait pas maqué son aura...Ca y est,elle était contre lui,en un superbe saut,souple,et une retombée silencieuse,juste la flèche dans sa nuque,douce et piquante à la fois.Elle fronça les sourcils et demanda,froide,coupante
"Que faites-vous en ces terres,Etranger?"