Il faut bien un début à tout, je commence donc la rubrique création avec une nouvelle qui se nomme la complainte de la serveuse
A la fin du trois cent quatrième jours de cette année, alors que les derniers rayons du soleil explosaient dans le ciel pour marquer le début d’une nouvelle nuit de ténèbres, les foules du village, qui juste là c’étaient tenu éloignés les unes des autres, commencèrent, pour la plus part, à migrer telle des vampires assoiffés de sang vers l’auberge la plus renommé de la région : Complainte des Terres. Alors que les habitations de pierre se trouvés petit à petit privé de lumière pour que leur occupant puisse goûter au plaisir d’une bonne nuit de sommeil, au bout de toutes les rues pavés, là où elles se croisés, l’auberge allumée ses lampes pour accueillir comme il se doit toute personne désireuse d’oublier un instant les problèmes que sa vie pouvait lui causer.
C’est pour cette raison et bien d’autre qu’un voyageur passa la porte des gardes à l’heure pile de fermeture. Ombre dans la nuit, il marcha au hasard des rues, cherchant la fin de celle – ci au bout de laquelle il trouverait la fameuse Complainte des Terres qui ressemblait d’extérieure à toute maison raisonnable. Posant sa main sur la porte de bois, il la poussa pour arriver dans un établissement des plus raisonnables, multitude de table, chambre à coucher, barman agréable et bon commerçant, scène près d’un jardin. D’un revers de main il abaissa sa capuche laissant apparaître à tous un visage d’homme d’environ vingt six ans, cheveux longs bruns aux yeux marron. Il se dirigea vers une table dans un coin près d’une fenêtre et observa la populace si diversifié. Homme de toutes âges, plus jeunes ou plus vieux, qu’importe, tous s’emblait heureux et avide. Posant son sac de voyage sur la chaise à côté de lui, s’accoudant à la table, il attendit qu’enfin une quelconque personne vienne jusqu’à lui pour le servir. Son regard énigmatique parcourrai la salle d’un geste monotone découvrant avec qu’elle vivacité les hommes mélancoliques devenait si enjoués sans pourtant être soule.
A se moment une Dame aux cheveux d’or, grands yeux et sourire éclatant portant en équilibre dans un plateau une dizaine de chope de bière, lui apparut. Portant toute son attention sur la demoiselle à peine plus jeune que lui, il la vit sourire aux farces des manants, ne pas fuirent en hurlant lorsqu’on lui parlait de simple bagatelles. Voix cristallines surpassant toutes celles des roques, elle délivrait les commandes avec une grâce féline, s’approchant de lui à chaque pas. Enfin, dans un soufflement de bougie magique, elle croisa son regard, et ce su désormais suivit du regard par un voyageur de plus. Au pas qu’elle faisait pour le rejoindre et lui demander d’une habituelle douceur se qui ferait plaisir à un jeune voyageur comme lui il accorda un nom : la Marche d’Eternité, tant que sous se masque de joie se trouvait tapis dans l’obscurité une âme en peine. Chaque pas semblait durée une éternité, chaque éternité dans laquelle elle choisissait à chaque fois de vivre, non de se laisser mourir. Lorsqu’elle arriva enfin à lui, aucun deux ne parlait tant que cela aurait était inutile. Son parton d’une voix forte et sûr lui cria, brisant par la même occasion se lien magique qui petit à petit se formait, que c’était l’heure. Comme si toute une page mémorable de l’Histoire venait de s’écrire, elle se retourna et se dirigea docilement vers la scène. Elle y monta sous les hurlements de joie et les sifflements. On fit éteindre bon nombre des lumières puis, resplendissante seul sur une scène bas de zone, la serveuse commença une lamentation magnifique. Un chant grandiose d’une autre langue que même ceux qui ignorait la signification pouvait comprendre à la vue des perles d’argents coulant avec harmonie sur ses joues de porcelaines. Sa berceuse mélancolique ne venait pas de l’imagination d’un quelconque ménestrel mais du cœur d’une jeune jouvencelle candide resplendissante de solitude. Sûr qu’aucune personne de cette taverne ne devait entendre le cri de désespoir qu’elle faisait passer par ce chant.
Ce penchant vers une table voisine, il demanda dans un murmura tout juste audible si elle chantait souvent. Il fut alors des plus surpris en apprenant qu’elle chantait tous les soirs des chansons différentes en commençant par contre obligatoirement par celle – ci. Revenant à sa place et attrapant une chope de bière que venait de lui servir le barman, il l’observa intentionnellement. Ainsi, chaque soir, le chant de cette serveuse rejoignait le hurlement des loups solitaires. Comme le lui avait apprit un pèlerin sur le chemin, cette auberge n’ouvrait que la nuit obligeait ses occupants à vivre de manière étrange. Certes, mais normale pour le commerce. Ce laissant bordé par les chansons en a capella qui s’enchaînait, il ferma les yeux, posa ses pieds sur la table et attendit sagement que quelque chose se passe. Il y a toujours quelque chose dans une échoppe. Une heure, deux, trois, quatre heures passent pendant que l’auberge se vide très doucement et que les hommes autour de lui se resservent un nombre incalculable de bière. « Ca ne va plus durer… » pensa t – il toujours en position endormi. Discrètement mais pas assez pour passer inaperçu, le volume sonore monte, les petites disputes réglées à la va vite se multiplie et l’aventurier ne peut s’empêcher de sourire d’un sourire énigmatique qui passa inaperçu. Puis enfin, dans ce tumulte de voix, une surpasse toutes les autres suivit bientôt par un cri. L’aventurier n’est déjà plus à sa place.
Chaque nuit la serveuse chantait à en mourir sans que jamais personne ne la comprenne vraiment. Au diable les applaudissements et sifflement, elle voulait vivre. Le sommeil ne la gagne pas, non c’est la peur de l’alcool sur l’Homme qui l’effraie. Un faible instant elle avait crut que le jeune aventurier comprenait son appel mais il c’était endormi après un verre de bière. Ô triste vie que celle d’une serveuse soumit à l’oubli éternelle. La tension monte, tous va bientôt exploser. Elle jette un coup d’œil rapide à son patron, en pleine discussion, ivre de parlote. Egorgée, elle pourrait l’être maintenant sans qu’il ne sans rend compte ! Main qui frôle le jupon, un faible sourire d’excuse. Impossible de continuer le chemin vers la sécurité, la voici encerclé. Main qui attrape le jupon, il faut se débattre. Pourtant la seule chose qui sort de la gorge d’une personne dans le plus grand d’espoir d’une fin de vie, c’est un cri, un seul puissant, fort et plein de sentiment.
Quelques pas on suffit à l’amener au côté de la jeune demoiselle, l’épée sortie en signe de défense. Son bras doucement s’enroule autour de ses épaules, elle comprend enfin que sa première impression était la bonne. Quelque instant plus tard le hurlement du parton surgis, faisant chasser l’aventurier et tous le monde. L’auberge reprendra le lendemain. Jeté à la porte avec les ivrognes qui hantés les rues, il attendit un faible instant les bruits qu’il attendait. Une nouvelle dispute. Allant discrètement à la fenêtre il vu se qu’il devait voir : la serveuse battu pour son incompétence. Devoir fermer trois heures avant la fin, quel gâchis ! « Non, il est ailleurs le gâchis » grogna t – il pour lui-même. Pendant un moment il l’observa, rangeant la salle. Bientôt elle finirait par monter dans sa chambre sous les toits et exploserait en sanglots, n’ayant aucune personne à qui se confier. Ombre dans la nuit qui porte conseille, il s’écarte et disparait entre deux maisonnettes, disparait parmi ses consœur.
La nuit n’est finie, encore deux heures avant l’aube synonyme pour la serveuse d’endormissement. Elle ne connait pas le bonheur de la caresse du soleil sur son visage ni les foules du marché du marché. Que des souvenirs d’enfance peuplent son présent, son avenir à jamais révolu. Les marches de bois grinces, pourtant elle se doit de faire le moins de bruit possible pour éviter une nouvelle correction. Au dessus de la vie, des chambres, de la chaleur, sa chambrette à la chaleur de la rue représente toute sa vie. Sa robe de paysanne traine par terre, elle sait que jamais elle ne pourra la changer. Délicatement d’une main de velours, elle tourna la poignet et entre. Tous aussi délicatement une main se pause elle sur sa bouche tant dis qu’une autre fermait la porte avec le silence du vent. Qui qu’il soit, elle n’a pourtant pas peur, étrangement confiante. Un espoir d’identité née en la serveuse. Il la fit avancer de quelque pas pour qu’ils soient dans la lumière de la lune et la délivre. Se retournant, elle rencontra le visage qu’elle espérer. S’agenouillant avec une courtoisie digne des rois, l’aventurier s’incline, lui faisait entendre pour la première fois sa voix.
- Veuillez excuser mais manières milady, mais je me dois d’agir ainsi pour venir vous voir. L’identité n’a pas d’importance, sachez juste que je me nomme Ombre.
Restant un instant sans voix, elle lui prix son visage dans ses mains et lui répondit d’une voix toute aussi mélodieuse :
- Je vous pardonne Ombre. Sachez donc que pour vous je me nomme Eowyn.
Sans demander son reste, Ombre se redressa et la prit par le bras, touchant ses blessures. La jeune Eowyn tira un rictus de souffrance et il la lâcha. Il la fit assoir sur son lit et s’assit en face d’elle puis attendit. Dans ce silence interminable, toutes les paroles muettes ne parvenaient à atteindre les jeunes damoiseaux. La lune éclairant leur discussion silencieuse attendait elle aussi que tout commence. Et tout commença.
Tentant de parler, les larmes contenues depuis tant de temps derrière les yeux d’Eowyn furent libérées. Enfin avoir l’épaule attendu pendant tant d’année, enfin elle pouvait se confier sans craindre des représailles, enfin elle pouvait se libérer de toute sa souffrance. L’écoutant avec une immense patience, Ombre jeta un coup d’œil discret à son ami l’être céleste. Si haut perché, elle ne pouvait intervenir et il la remercia doucement de l’avoir envoyé près de cette jeune femme.
Pendant cette nuit, peut de parole furent échangé, juste avant les pleures qui eux furent incessants. Pendant les quelques heures qui s’offraient à eux avant que l’astre solaire daigne se montrer, l’aventurier resta en silence, toujours à la même place loin d’elle, ne pouvant se permettre d’approcher. Lorsqu’il se leva enfin et s’approcha d’elle pour poser d’une geste amical sa main sur sa tête secoué par les sanglots, Eowyn s’arrêta de pleurer et l’observa avec attention. Il s’agenouilla et lui murmura :
- Attendez donc la lune la nuit venue ma Dame.
A ce moment précis les premiers rayons du soleil explosèrent dans le ciel, utilisant par la même occasion leur beauté majestueuse pour délivrer leur couleur dans le ciel d’un bleu changeant. A cette instant infini, dans une caressa immortelle, Ombre passa ses mains sur les yeux de la mélancolique personne et elle s’écroula dans un sommeil de marbre sur son lit. Levant le regard vers sa grande amie pour la voir disparaître doucement, il disparut avec elle pour une autre discussion jusqu’au prochain crépuscule.
voici la première partie, je la divise en plusieur car, sur un ordi, elle fait dix pages. Ici elle serait beaucoup trop longue